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Les bienfaits des câlins pour bébé ?

Le 21 janvier prochain, nous célèbrerons la journée mondiale du câlin. Ce petit geste affectueux qui peut parfois paraitre anodin et qui pourtant est l’un des principaux piliers dans la construction et le bon développement de nos tout petits. En effet, le câlin n’est pas qu’un simple contact physique, mais un véritable déclencheur de réactions positives aussi bien sur le plan physique que psychique de votre nourrisson. A la naissance de l’enfant par exemple, le peau à peau est fortement préconisé, afin de lui permettre de s’adapter doucement du passage du ventre de sa mère au monde extérieur. Par la suite, ce geste affectueux se manifeste tout au long de la construction de bébé, notamment à travers l’allaitement ou encore par son besoin d’être bercé.  

Le câlin à bébé se doit d’être présent tout au long de l’éducation de l’enfant mais de manière naturelle. Au fur et à mesure qu’il grandit, le tout-petit commence à comprendre et savoir exprimer ses besoins en matière de câlin. Il faut alors apprendre à les écouter.

Les bienfaits des câlins pour bébé

La santé de bébé passe par les câlins.

Du stade de nourrisson jusqu’à celui de personne âgée, les gestes de tendresses sont indispensables pour une vie comblée. Les bisous, les câlins, les caresses, ne sont pas uniquement des démonstrations d’amour, ils agissent directement sur notre santé. En effet, faire et recevoir des câlins, fait secréter à notre corps une hormone appelée l’ocytocine. Aussi appelée « hormone de l’amour » ou « du bonheur », l’ocytocine est un neuropeptide. Cette hormone est sécrétée dès le plus jeune âge, c’est pourquoi elle intervient lorsque l’on fait un câlin à bébé. L’ocytocine joue un rôle déterminant dans les relations humaines et dans la gestion du stress.

De nombreuses études ont prouvé que les contacts physiques jouent un rôle primordial dans le bon développement des neurones. C’est la raison pour laquelle, afin d’éviter leur dégradation, il est nécessaire de les stimuler dès la naissance, à travers les câlins notamment. Ces derniers jouent aussi un rôle bénéfique sur l’immunité de l’enfant. De ce fait, câliner votre bébé peut permettre de réduire, voir même de prévenir, certaines maladies mentales et physiques. Attention cependant à ne pas être trop dans le besoin, les câlins à bébé sont dédiés à son développement pas le vôtre. 

Un câlin favorise les interactions sociales et la bonne gestion des émotions.

Les moments de tendresse sont constructeurs chez le tout petit, c’est pour quoi ils sont indispensables. En effet, ces derniers vont l’aider à se sentir en sécurité et vont permettre de créer des liens et des associations entre les membres de sa famille. Par la suite, cela va influencer ses capacités à créer et entretenir des relations avec d’autre membre de son entourage. Cette influence a une incidence directe et ce, jusqu’à l’âge adulte. Elle va être déterminante dans sa manière de gérer les interactions sociales.  

Les gestes affectifs ont un effet bénéfique tout au long de la vie, notamment dans la gestion des émotions. Ils vont avoir un impact décisif dans notre manière de gérer des situations conflictuelles, dans notre capacité à faire confiance ou encore à entretenir des relations épanouissantes. Ces marques d’attention permettent à l’enfant de se construire et de mettre des mots sur ce qu’il ressent afin de pouvoir le partager.

Trouver le bon équilibre parmi tous ces câlins.

Tout comme chaque enfant a sa propre personnalité, il a aussi une sensibilité et des besoins différents vis-à-vis de ces caresses affectives. Il faut donc apprendre à les comprendre et à les écouter. Il est inutile d’inonder de câlins un bébé qui n’en exprime pas le besoin ni l’envie. Les raisons peuvent être diverses et variées : le caractère de l’enfant, un mauvais timing… Il ne faut donc pas s’en inquiéter dans la mesure où cela reste occasionnel.

Forcer un bébé à faire des câlins lorsqu’il n’en veut pas, est fortement déconseillé au risque de le braquer. La règle d’or à s’imposer en tant que parent est de respecter ses besoins et non de les provoquer.

Il en va de même pour les parents, qui peuvent ne parfois pas être très à l’aise avec les câlins. Cela peut venir de leur propre enfance, de la manière dont on leur a témoigné ou non des marques d’affection. Il faut donc aussi savoir s’écouter, et être à l’aise avec les gestes tendres que l’on reçoit et que l’on donne en tant que parent. Le plus important est de transmettre un message réconfortant et/ou aimant en fonction du besoin, le reste doit être naturel.

 

 

En outre, les câlins et autre gestes affectueux sont des piliers dans la construction de bébé. Ils ont un impact direct sur sa manière de gérer ses futures interactions sociales ainsi que ses émotions. À condition de rester naturel et de respecter les besoins de l’enfant, ces derniers sont primordiaux pour son bon développement physique aussi bien que psychique.